Maggie De Block a rappelé l'arrêté royal sur le Sativex qui va dans le sens d'une application médicale du cannabis.

En l'absence de culture de cannabis à visée médicale, les services de De Block " élaborent une proposition en la matière, mais cette dernière devra faire l'objet de discussions au sein du gouvernement. Toutes les entreprises devront respecter les dispositions légales ainsi que les prescriptions relatives aux aspects scientifiques et de sécurité. Seules les spécialités pharmaceutiques seront admises, une règle qui devrait permettre de garantir la qualité, la sécurité et l'efficacité ".

La démarche de De Block s'entend par étape et EBM dans un cadre légal. " Une première étape est l'arrêté royal qui permet depuis 2015 une mise sur le marché de spécialités pharmaceutiques à base de cannabis. Un tel produit est déjà disponible pour certains patients. L'étape suivante est la culture de cannabis usage médical et de recherche. En fonction des résultats, d'autres applications pourraient être envisagées. Nous n'en sommes pas encore à autoriser l'utilisation du cannabis médical. Il est primordial de garantir la sécurité de ces produits. "

Ainsi, l'entreprise limbourgeoise qui s'est lancée d'emblée dans un projet scientifique sur un site de reconversion ne bénéficiait pas d'un cadre légal.

" Nous sommes évidemment favorables à une culture contrôlée destinée à alimenter la recherche scientifique, susceptible de fournir des informations sur des applications additionnelles. Au stade actuel, faute de cadre légal, dès lors que le projet s'étale sur plusieurs années, je ne peux pas l'autoriser, même au titre de projet pilote. "

La ministre espère qu'une proposition pilote, si elle était validée, pourrait toutefois servir de cadre légal pour toutes les autres démarches.

Entre-temps, on a rapporté le cas d'un jeune patient qui a été soulagé par une huile à base de cannabis apparemment plus efficace que des antispasmodiques mais d'autres patients ont fait l'objet d'une descente des autorités judiciaires...

De Block a précisé sa volonté de ne pas refuser des traitements efficaces, en l'occurrence à base de cannabis, mais comme tout médicament, ce type de solutions doivent répondre à un cadre légal très strict. " Avant de pouvoir développer une matière première stable, il faut préalablement mettre en place une culture contrôlée. "

Maggie De Block a rappelé l'arrêté royal sur le Sativex qui va dans le sens d'une application médicale du cannabis. En l'absence de culture de cannabis à visée médicale, les services de De Block " élaborent une proposition en la matière, mais cette dernière devra faire l'objet de discussions au sein du gouvernement. Toutes les entreprises devront respecter les dispositions légales ainsi que les prescriptions relatives aux aspects scientifiques et de sécurité. Seules les spécialités pharmaceutiques seront admises, une règle qui devrait permettre de garantir la qualité, la sécurité et l'efficacité ".La démarche de De Block s'entend par étape et EBM dans un cadre légal. " Une première étape est l'arrêté royal qui permet depuis 2015 une mise sur le marché de spécialités pharmaceutiques à base de cannabis. Un tel produit est déjà disponible pour certains patients. L'étape suivante est la culture de cannabis usage médical et de recherche. En fonction des résultats, d'autres applications pourraient être envisagées. Nous n'en sommes pas encore à autoriser l'utilisation du cannabis médical. Il est primordial de garantir la sécurité de ces produits. "Ainsi, l'entreprise limbourgeoise qui s'est lancée d'emblée dans un projet scientifique sur un site de reconversion ne bénéficiait pas d'un cadre légal." Nous sommes évidemment favorables à une culture contrôlée destinée à alimenter la recherche scientifique, susceptible de fournir des informations sur des applications additionnelles. Au stade actuel, faute de cadre légal, dès lors que le projet s'étale sur plusieurs années, je ne peux pas l'autoriser, même au titre de projet pilote. "La ministre espère qu'une proposition pilote, si elle était validée, pourrait toutefois servir de cadre légal pour toutes les autres démarches.Entre-temps, on a rapporté le cas d'un jeune patient qui a été soulagé par une huile à base de cannabis apparemment plus efficace que des antispasmodiques mais d'autres patients ont fait l'objet d'une descente des autorités judiciaires...De Block a précisé sa volonté de ne pas refuser des traitements efficaces, en l'occurrence à base de cannabis, mais comme tout médicament, ce type de solutions doivent répondre à un cadre légal très strict. " Avant de pouvoir développer une matière première stable, il faut préalablement mettre en place une culture contrôlée. "