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MyInami connaît des ratés. Plusieurs médecins n'ont pas pu faire part de leur déconventionnement via cette application. A l'Inami, on reconnait qu'il y actuellement un petit problème. "Nous recevons de notre côté aussi des messages en ce sens. Notre service ICT recherche en ce moment la raison pour laquelle certains déconventionnements ne "passent" pas. L'application ne semble pas en cause puisque certains autres passent bien", explique le service communication de l'institut.Peut-on dès lors envoyer une lettre recommandée au 211 avenue de Tervueren ? "Non", a-t-on répondu à une de nos lectrices en rappelant l'article 50 de la loi du 14/07/1994 qui ne reconnaît plus que le refus par voie électronique via l'application ad hoc fournie par l'Inami.Outre le problème technique - qu'on espère temporaire - des médecins s'offusquent de cette obligation d'utiliser une application informatique pour pouvoir se déconventionner. "Est-il bien légal d'obliger de notifier un refus ou une adhésion partielle uniquement par voie informatique? Vu le nombre de médecins allergiques momentanément (dont moi) à l'internet dans l'exercice de notre profession, ne s'agit-il pas d'une manoeuvre pour augmenter le nombre de médecins "réputés d'avoir adhéré d'office à cet accord" au cas où l'utilisation de l'ordinateur les rebuterait? Et qu'adviendrait-il si, par volonté de ne pas subir les décisions arbitraires de potentats de l'administration, nous répondions quand même par lettre recommandée?", s'interroge un de nos lecteurs. Nous pouvons répondre à la seconde question (lire plus haut) : la lettre recommandée ne sera pas prise en compte. Nous vous laissons répondre à la première question en fonction de votre sensibilité vis-à-vis de l'informatique, de l'administration et du conventionnement...