L'American Diabetes Association et l'Association européenne pour l'étude du diabète (European Association for the Study of Diabetes), les deux plus grandes organisations consacrées à cette maladie au monde, ont en effet publié vendredi de nouvelles directives sur le contrôle de l'hypoglycémie chez les patients atteints de diabète de type 2.

Dix experts (cinq Américains et un même nombre d'Européens) ont été désignés pour clarifier auprès des médecins l'utilisation de médicaments pour leur traitement. Ce qui est nouveau, c'est que chaque recommandation est fondée sur des faits prouvés lors d'études cliniques auprès de patients.

"Il existe des centaines de médicaments différents pour les diabètes de type 2. Cela cause de l'incertitude parmi les médecins et rend difficile de donner un traitement aux patients qui leur permette une qualité de vie optimale", explique Chantal Mathieu, endocrinologue à l'UZ Leuven et co-auteur des nouvelles directives.

Selon elle, les médecins sont perdus. "Au lieu d'un menu au choix, nous pourrons désormais partir de ce dont le patient diabétique a le plus besoin", illustre-t-elle.

Les nouvelles directives sont basées sur une une feuille de route sous forme d'exclusion. La première étape consiste à vérifier si un patient souffre également d'une maladie ou d'une insuffisance cardiaques ou d'une maladie rénale chronique. Dans ce cas, il existe alors un traitement avec des produits spécifiques dont il est prouvé qu'ils permettent aux personnes concernées de vivre plus longtemps.

Pour le plus grand groupe de patients ne souffrant pas de ces maladies, environ 80% des diabétiques, le médecin doit désormais examiner des caractéristiques prioritaires, qui peuvent par exemple être liés à leur profession.

Enfin, d'autres critères valent encore pour les patients qui ont pris du poids ou qui doivent recourir à une injection car leurs pilules ne sont pas assez fortes.

"Nous devrons adapter les critères de remboursement en Belgique à ces nouvelles directives. L'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) y travaille déjà", à en croire la professeure Mathieu.

Le diabète de type 2 est également appelé le "diabète lié à l'âge". Le nombre de patients a doublé dans le monde au cours de la dernière décennie à cause du vieillissement de la population d'un style de vie malsain.

L'American Diabetes Association et l'Association européenne pour l'étude du diabète (European Association for the Study of Diabetes), les deux plus grandes organisations consacrées à cette maladie au monde, ont en effet publié vendredi de nouvelles directives sur le contrôle de l'hypoglycémie chez les patients atteints de diabète de type 2. Dix experts (cinq Américains et un même nombre d'Européens) ont été désignés pour clarifier auprès des médecins l'utilisation de médicaments pour leur traitement. Ce qui est nouveau, c'est que chaque recommandation est fondée sur des faits prouvés lors d'études cliniques auprès de patients. "Il existe des centaines de médicaments différents pour les diabètes de type 2. Cela cause de l'incertitude parmi les médecins et rend difficile de donner un traitement aux patients qui leur permette une qualité de vie optimale", explique Chantal Mathieu, endocrinologue à l'UZ Leuven et co-auteur des nouvelles directives. Selon elle, les médecins sont perdus. "Au lieu d'un menu au choix, nous pourrons désormais partir de ce dont le patient diabétique a le plus besoin", illustre-t-elle. Les nouvelles directives sont basées sur une une feuille de route sous forme d'exclusion. La première étape consiste à vérifier si un patient souffre également d'une maladie ou d'une insuffisance cardiaques ou d'une maladie rénale chronique. Dans ce cas, il existe alors un traitement avec des produits spécifiques dont il est prouvé qu'ils permettent aux personnes concernées de vivre plus longtemps. Pour le plus grand groupe de patients ne souffrant pas de ces maladies, environ 80% des diabétiques, le médecin doit désormais examiner des caractéristiques prioritaires, qui peuvent par exemple être liés à leur profession. Enfin, d'autres critères valent encore pour les patients qui ont pris du poids ou qui doivent recourir à une injection car leurs pilules ne sont pas assez fortes. "Nous devrons adapter les critères de remboursement en Belgique à ces nouvelles directives. L'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) y travaille déjà", à en croire la professeure Mathieu. Le diabète de type 2 est également appelé le "diabète lié à l'âge". Le nombre de patients a doublé dans le monde au cours de la dernière décennie à cause du vieillissement de la population d'un style de vie malsain.