"Tous les généralistes peuvent désormais envoyer des attestations par voie électronique. Dès ce mardi 6 février, tous les MG ainsi que les services de garde de médecine générale pourront opter volontairement pour eAttest dans le cadre du paiement comptant, c'est-à-dire hors tiers payant. Dans une phase ultérieure, ce service de facturation électronique des consultations sera aussi mis à disposition d'autres dispensateurs, comme, par exemple, les dentistes et les spécialistes ", pouvait-on lire dans plusieurs médias généraux il y a quelques jours.
Sur le terrain, il semblerait que l'utilisation de l'application eAttest soit encore fort limitée puisque les huit logiciels médicaux agréés pour ce service ne sont pas encore prêts à supporter cette nouvelle fonctionnalité. Selon nos informations, seul un le serait véritablement.
La vraie question est de savoir pourquoi les autorités annoncent publiquement le lancement de l'attestation électronique avant de s'assurer que ce système pourra être utilisé par la majorité des prestataires. À se demander si ces administrations ne le font pas exprès pour énerver et frustrer les utilisateurs, qu'ils soient médecins ou patients.
L'Inami avait cependant prévu une phase pilote en janvier à laquelle une septantaine de généralistes ont participé. Cette expérience a sans doute dû être concluante.
Il y a quelque temps, c'était l'application Paris - annoncée pour décembre 2017 - qui a finalement été retardée au 12 février 2018 (lire ci-contre). Faut-il s'étonner de la frilosité d'une partie du corps médical envers l'informatique médicale lorsque les bugs, les couacs ou les faux lancements sont plus nombreux que les réussites ?
Sur le terrain, il semblerait que l'utilisation de l'application eAttest soit encore fort limitée puisque les huit logiciels médicaux agréés pour ce service ne sont pas encore prêts à supporter cette nouvelle fonctionnalité. Selon nos informations, seul un le serait véritablement.La vraie question est de savoir pourquoi les autorités annoncent publiquement le lancement de l'attestation électronique avant de s'assurer que ce système pourra être utilisé par la majorité des prestataires. À se demander si ces administrations ne le font pas exprès pour énerver et frustrer les utilisateurs, qu'ils soient médecins ou patients.L'Inami avait cependant prévu une phase pilote en janvier à laquelle une septantaine de généralistes ont participé. Cette expérience a sans doute dû être concluante.Il y a quelque temps, c'était l'application Paris - annoncée pour décembre 2017 - qui a finalement été retardée au 12 février 2018 (lire ci-contre). Faut-il s'étonner de la frilosité d'une partie du corps médical envers l'informatique médicale lorsque les bugs, les couacs ou les faux lancements sont plus nombreux que les réussites ?