En 2016, les gouvernements belge, néerlandais, luxembourgeois et autrichien ont décidé d'unir leurs forces au sujet des décisions de remboursement de produits pharmaceutiques. Cette initiative porte le nom de 'Collaboration BeNeLuxA' et porte sur l'Horizon scanning, l'évaluation des technologies de santé (Health Technology Assessment) et l'échange d'informations sur les décisions de remboursement des produits pharmaceutiques.

"L'Horizon scanning consiste à scruter (scanning) les médicaments sur le point d'arriver sur le marché, dont l'impact - clinique ou budgétaire - sur le système de santé d'un pays pourrait être important", explique le KCE. "Un tel système peut être utile pour soutenir les politiques du médicament des pays participants et les aider à identifier les sujets sur lesquels ils pourraient collaborer plus étroitement."

Les firmes disposent d'informations précises sur les médicaments bientôt disponibles, les dates prévues pour les lancements ainsi que les marges de prix.

Le KCE rappelle qu'à l'origine du consortium BeNeLuxA se trouve le constat que chaque fois qu'un nouveau médicament arrive sur ces différents marchés, il est soumis à quasi les mêmes procédures quant à son prix et à sa mise sur le marché. Les firmes pharma sont donc comme les pays impliqués demandeuses de ne déposer qu'une seule demande de remboursement.

Identifier précocement les produits

L'Horizon scanning permet "de passer systématiquement en revue une série de sources d'information afin de détecter des développements et tendances potentiellement importants - en l'occurrence, dans le secteur pharmaceutique".

Dans le cadre de la collaboration BeNeLuxA, le but est "d'identifier aussi tôt que possible les produits qui pourraient avoir un impact important sur les plans financier, clinique ou organisationnel pour les systèmes de santé, tant aux niveaux nationaux qu'à l'échelle internationale"..

Le KCE recommande de mettre une unité Horizon scanning commune au quatre pays participants.

Recherche stoppée

Cette "cellule" devrait passer en revue une large base de sources d'informations comme les données des études scientifiques originales, les informations sur les produits, la littérature scientifique, des rapports des autorités régulatrices, la presse financière et générale, etc.). A charge ensuite de créer une base de données sécurisée. Elle serait "uniquement accessible aux experts en Horizon scanning des quatre pays, pour réunir les informations ainsi recueillies sur tous les médicaments nouveaux ou dont l'arrivée est prévue dans un intervalle de temps défini".

Irina Cleemput, chercheuse au KCE croit savoir en effet que "les firmes disposent d'informations précises sur les produits bientôt disponibles, les dates prévues pour les lancements ainsi que les marges de prix. Elles peuvent également nous signaler les produits qui ne sont plus pertinents, par exemple parce que la recherche a été stoppée".

Qu'en pense l'Association générale belge de l'industrie du médicament, Pharma.be ? Selon le KCE, elle s'est déclarée prête à collaborer, mais à certaines conditions. "Il faudra notamment que les informations non-publiques restent confidentielles. Leur participation au système d'Horizon Scanning ne doit pas non plus interférer avec les procédures existantes, ni leur imposer des obligations."

En 2016, les gouvernements belge, néerlandais, luxembourgeois et autrichien ont décidé d'unir leurs forces au sujet des décisions de remboursement de produits pharmaceutiques. Cette initiative porte le nom de 'Collaboration BeNeLuxA' et porte sur l'Horizon scanning, l'évaluation des technologies de santé (Health Technology Assessment) et l'échange d'informations sur les décisions de remboursement des produits pharmaceutiques."L'Horizon scanning consiste à scruter (scanning) les médicaments sur le point d'arriver sur le marché, dont l'impact - clinique ou budgétaire - sur le système de santé d'un pays pourrait être important", explique le KCE. "Un tel système peut être utile pour soutenir les politiques du médicament des pays participants et les aider à identifier les sujets sur lesquels ils pourraient collaborer plus étroitement."Le KCE rappelle qu'à l'origine du consortium BeNeLuxA se trouve le constat que chaque fois qu'un nouveau médicament arrive sur ces différents marchés, il est soumis à quasi les mêmes procédures quant à son prix et à sa mise sur le marché. Les firmes pharma sont donc comme les pays impliqués demandeuses de ne déposer qu'une seule demande de remboursement.L'Horizon scanning permet "de passer systématiquement en revue une série de sources d'information afin de détecter des développements et tendances potentiellement importants - en l'occurrence, dans le secteur pharmaceutique". Dans le cadre de la collaboration BeNeLuxA, le but est "d'identifier aussi tôt que possible les produits qui pourraient avoir un impact important sur les plans financier, clinique ou organisationnel pour les systèmes de santé, tant aux niveaux nationaux qu'à l'échelle internationale"..Le KCE recommande de mettre une unité Horizon scanning commune au quatre pays participants. Cette "cellule" devrait passer en revue une large base de sources d'informations comme les données des études scientifiques originales, les informations sur les produits, la littérature scientifique, des rapports des autorités régulatrices, la presse financière et générale, etc.). A charge ensuite de créer une base de données sécurisée. Elle serait "uniquement accessible aux experts en Horizon scanning des quatre pays, pour réunir les informations ainsi recueillies sur tous les médicaments nouveaux ou dont l'arrivée est prévue dans un intervalle de temps défini".Irina Cleemput, chercheuse au KCE croit savoir en effet que "les firmes disposent d'informations précises sur les produits bientôt disponibles, les dates prévues pour les lancements ainsi que les marges de prix. Elles peuvent également nous signaler les produits qui ne sont plus pertinents, par exemple parce que la recherche a été stoppée". Qu'en pense l'Association générale belge de l'industrie du médicament, Pharma.be ? Selon le KCE, elle s'est déclarée prête à collaborer, mais à certaines conditions. "Il faudra notamment que les informations non-publiques restent confidentielles. Leur participation au système d'Horizon Scanning ne doit pas non plus interférer avec les procédures existantes, ni leur imposer des obligations."