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" Mais oui, vous pensez comme nous ", est le slogan assez malin qui fédère la campagne électorale du principal syndicat de médecins, l'Absym. Malin dans la mesure où l'Absym a parfois une réputation d'immobilisme et de conservatisme. Ce slogan crée une complicité avec la base médicale. S'y ajoutent quelques professions de foi telles " le rôle central du généraliste ", " une politique correcte pour les fins de carrière ", " des logiciels financièrement abordables ", " un système de santé que nous voulons transmettre ", " des solutions pour la double cohorte " et... l'application de l'indice-pivot sur les honoraires médicaux.David Simon, par exemple, précise que " l'Absym continuera à défendre le modèle dans lequel la médecine est une profession libérale et le médecin organise librement sa pratique ". Philippe Devos rappelle que dans la mise en place des réseaux, ceux-ci seront financés et non plus l'hôpital. C'est pourquoi le médecin doit absolument être intégré dans la gestion desdits réseaux. Il en fait une priorité pour l'Absym. Solange Nkonabang Tigna insiste sur l'engagement de l'Absym de pratiquer une médecine humaine regrettant que la médecine hyper spécialisée ait " fractionné le patient en organes et fonctions physiologiques ".Le GBO-Cartel, lui, " persiste et signe " et " maintient son cap pour faire aboutir les changements qui s'imposent encore et pour relever les nouveaux défis ". Il s'appuie sur de nombreux retours reçus de la part des médecins généralistes, notamment depuis les dernières élections de 2014, et leurs "contacts permanents avec eux". En s'appuyant sur un sondage réalisé récemment, le GBO "mettra pour les quatre années un accent particulier sur quatre grandes priorités d'actions jusqu'aux prochaines élections de 2022".Le GBO avance quatre priorités : " Continuer à améliorer la qualité de vie des MG afin que leur vie professionnelle soit la plus épanouissante possible et empiète le moins possible sur leur vie privée " et " ajuster les honoraires et les revenus des MG afin qu'ils soient dans les conditions de pouvoir répondre aux nouvelles exigences dans l'exercice de leur métier et leurs missions ".En troisième lieu, le GBO-Cartel veut " aménager et accompagner au mieux les débuts et fins de carrière de manière à ce que les savoirs, les savoir-être et les savoir-faire soient partagés le plus possible entre jeunes et moins jeunes dans un esprit de compagnonnage ". Fidèle au système de concertation, le GBO-Cartel " continue de croire dans la nécessaire concertation entre syndicats, organismes assureurs, pouvoirs publics et tous les autres partenaires du système des soins de santé ".Enfin, la médecine générale demeure la pierre angulaire du système et il faut la faire respecter comme telle.N.d.P.