Les autorités veulent pousser les prestataires à utiliser l'outil informatique. C'est de plus en plus manifeste. A côté des actions de sensibilisation et de promotion de l'informatisation médicale, telles que la semaine de l'e-santé à Bruxelles organisée du 24 au 28 avril, des procédures et des règles ne laissent plus aux médecins d'autre choix que de suivre les voies informatiques tracées par les gestionnaires du système.
Ainsi, les médecins qui voudraient se déconventionner ne peuvent plus le faire que via l'application MyInami, qui semble un peu capricieuse pour le moment. Autre exemple, les maîtres de stage sont "invités" à renouveler leur demande d'agrément en relevant leur ehealthbox, unique canal d'information utilisé désormais par l'Inami dans le cadre de cette procédure. Par ailleurs, les médecins généralistes qui souhaitent participer au projet-pilote médiateur interculturel en médecine générale recevront des informations via la fameuse ehealthbox. Les exemples sont nombreux.
"Est-il bien légal d'obliger de notifier un refus ou une adhésion partielle à l'accord médico-mutualiste uniquement par voie informatique?", s'interroge un de nos lecteurs. "Vu le nombre de médecins allergiques momentanément (dont moi) à l'internet dans l'exercice de notre profession, ne s'agit-il pas d'une manoeuvre pour augmenter le nombre de médecins "réputés d'avoir adhéré d'office à cet accord" au cas où l'utilisation de l'ordinateur les rebuterait? Et qu'adviendrait-il si, par volonté de ne pas subir les décisions arbitraires de potentats de l'administration, nous répondions quand même par lettre recommandée?"
Nous pouvons répondre à la seconde question: la lettre recommandée ne sera pas (plus) prise en compte. Nous vous laissons répondre à la première question en fonction de votre sensibilité vis-à-vis de l'informatique, de l'administration et du conventionnement...
Ainsi, les médecins qui voudraient se déconventionner ne peuvent plus le faire que via l'application MyInami, qui semble un peu capricieuse pour le moment. Autre exemple, les maîtres de stage sont "invités" à renouveler leur demande d'agrément en relevant leur ehealthbox, unique canal d'information utilisé désormais par l'Inami dans le cadre de cette procédure. Par ailleurs, les médecins généralistes qui souhaitent participer au projet-pilote médiateur interculturel en médecine générale recevront des informations via la fameuse ehealthbox. Les exemples sont nombreux. "Est-il bien légal d'obliger de notifier un refus ou une adhésion partielle à l'accord médico-mutualiste uniquement par voie informatique?", s'interroge un de nos lecteurs. "Vu le nombre de médecins allergiques momentanément (dont moi) à l'internet dans l'exercice de notre profession, ne s'agit-il pas d'une manoeuvre pour augmenter le nombre de médecins "réputés d'avoir adhéré d'office à cet accord" au cas où l'utilisation de l'ordinateur les rebuterait? Et qu'adviendrait-il si, par volonté de ne pas subir les décisions arbitraires de potentats de l'administration, nous répondions quand même par lettre recommandée?"Nous pouvons répondre à la seconde question: la lettre recommandée ne sera pas (plus) prise en compte. Nous vous laissons répondre à la première question en fonction de votre sensibilité vis-à-vis de l'informatique, de l'administration et du conventionnement...