Mais que s'est-il passé dans la journée de vendredi 8 juin, date de démarrage du vote électronique pour les élections médicales syndicales ?

Apparemment, de nombreux médecins (437) ont voulu voter en même temps. Ils ont rencontré un problème technique du à une erreur de programmation liée apparemment au look and feel inadapté à celui de l'Inami. Les tests avaient été menés en bonne et due forme mais la panne n'a pas pu être prévenue. Les élections précédentes avaient été réalisées avec la version précédente. Donc il était difficile de prévoir cette panne, souligne l'Inami.

Il n'y a ni complot ni décharge de responsabilité de la part de l'Inami. eHealths et les syndicats ne sont pas responsables (bien que la plateforme eHealth ait été indisponible à peu près en même temps, cela n'aurait rien à voir).

L'Inami assume toute la responsabilité. Son chef suprême, Jo De Cock, met en avant 50 ans de loyauté aux professionnels de soins pour écarter tout amateurisme. Dire que " shit happens, just flush it and move on " [les merdes arrivent, il faut juste tirer la chasse et continuer : NDLR], ce n'est pas le genre de la maison ". Donc, on assume dans la transparence.

Le plus important, a expliqué Jo De Cock, c'est de préserver le modèle de concertation dont les élections sont une des pierres angulaires. " Il faut se replacer dans une dynamique positive sans sous-estimer les conséquences de ce couac " (sous-entendu dans un climat parfois hostile aux nouvelles technologies). " Les leçons doivent être tirées. C'est le message qui ressort de la médico-mut de lundi soir. "

Aller voter en masse

Tous les votes déjà enregistrés sont annulés. Les tokens existants sont réactivés. Donc, les médecins qui avaient déjà voté avant le week-end sont chaudement invités à utiliser leur token ou à en redemander un. Les votants peuvent le faire depuis mardi minuit et ce pendant 20 jours calendrier donc du 13 juin au 2 juillet 2018.

La navigation a été adaptée, des tests approfondis ont été effectués avec différentes sessions simultanées. On croise les doigts cette fois pour que le système ne bugge pas à nouveau.

L'Inami espère que les médecins iront voter en masse comme prévu. Les syndicats lundi en médico-mut ont " pardonné " et souhaitent avant tout une forte participation. En 2014, elle était faible, autour de 37 %.

L'Absym a souligné par communiqué mardi après-midi qu'elle était " satisfaite que les élections médicales puissent reprendre ". " Pour nous, cet incident est une raison supplémentaire de nous montrer inflexible. Nous profitons de cette mésaventure pour encourager encore plus de médecins à voter. C'était le but premier que l'Absym s'était fixé pendant la campagne. Il est d'une importance capitale que nous puissions représenter correctement les médecins au sein des organes décisionnels. "

L' Absym déplore par ailleurs " les interruptions beaucoup trop fréquentes des services de la plate-forme eHealth ". " Pris en otage, des milliers de patients ne peuvent plus être soignés puisque les prestataires de soins, en l'occurrence ici les médecins, ne peuvent disposer des infrastructures informatiques adéquates. Il s'agit, pour nous médecins, des dossiers patients électroniques inutilisables. Une meilleure coordination et plus de professionnalisme dans la chaîne du système e-Health serait plus qu'indispensable. "

A l'heure d'écrire ces lignes, le Cartel n'avait pas communiqué sur l'incident.

Mais que s'est-il passé dans la journée de vendredi 8 juin, date de démarrage du vote électronique pour les élections médicales syndicales ?Apparemment, de nombreux médecins (437) ont voulu voter en même temps. Ils ont rencontré un problème technique du à une erreur de programmation liée apparemment au look and feel inadapté à celui de l'Inami. Les tests avaient été menés en bonne et due forme mais la panne n'a pas pu être prévenue. Les élections précédentes avaient été réalisées avec la version précédente. Donc il était difficile de prévoir cette panne, souligne l'Inami.Il n'y a ni complot ni décharge de responsabilité de la part de l'Inami. eHealths et les syndicats ne sont pas responsables (bien que la plateforme eHealth ait été indisponible à peu près en même temps, cela n'aurait rien à voir).L'Inami assume toute la responsabilité. Son chef suprême, Jo De Cock, met en avant 50 ans de loyauté aux professionnels de soins pour écarter tout amateurisme. Dire que " shit happens, just flush it and move on " [les merdes arrivent, il faut juste tirer la chasse et continuer : NDLR], ce n'est pas le genre de la maison ". Donc, on assume dans la transparence.Le plus important, a expliqué Jo De Cock, c'est de préserver le modèle de concertation dont les élections sont une des pierres angulaires. " Il faut se replacer dans une dynamique positive sans sous-estimer les conséquences de ce couac " (sous-entendu dans un climat parfois hostile aux nouvelles technologies). " Les leçons doivent être tirées. C'est le message qui ressort de la médico-mut de lundi soir. "Tous les votes déjà enregistrés sont annulés. Les tokens existants sont réactivés. Donc, les médecins qui avaient déjà voté avant le week-end sont chaudement invités à utiliser leur token ou à en redemander un. Les votants peuvent le faire depuis mardi minuit et ce pendant 20 jours calendrier donc du 13 juin au 2 juillet 2018.La navigation a été adaptée, des tests approfondis ont été effectués avec différentes sessions simultanées. On croise les doigts cette fois pour que le système ne bugge pas à nouveau.L'Inami espère que les médecins iront voter en masse comme prévu. Les syndicats lundi en médico-mut ont " pardonné " et souhaitent avant tout une forte participation. En 2014, elle était faible, autour de 37 %.L'Absym a souligné par communiqué mardi après-midi qu'elle était " satisfaite que les élections médicales puissent reprendre ". " Pour nous, cet incident est une raison supplémentaire de nous montrer inflexible. Nous profitons de cette mésaventure pour encourager encore plus de médecins à voter. C'était le but premier que l'Absym s'était fixé pendant la campagne. Il est d'une importance capitale que nous puissions représenter correctement les médecins au sein des organes décisionnels. "L' Absym déplore par ailleurs " les interruptions beaucoup trop fréquentes des services de la plate-forme eHealth ". " Pris en otage, des milliers de patients ne peuvent plus être soignés puisque les prestataires de soins, en l'occurrence ici les médecins, ne peuvent disposer des infrastructures informatiques adéquates. Il s'agit, pour nous médecins, des dossiers patients électroniques inutilisables. Une meilleure coordination et plus de professionnalisme dans la chaîne du système e-Health serait plus qu'indispensable. "A l'heure d'écrire ces lignes, le Cartel n'avait pas communiqué sur l'incident.