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Les femmes percent difficilement dans les fonctions dirigeantes. Ce constat vaut pour tous les secteurs et certainement pour les soins de santé. Seules quelques femmes accèdent au top management dans les hôpitaux francophones. C'est presque pareil dans les hôpitaux flamands. Et plus largement, c'est également vrai dans les administrations fédérales et dans l'industrie pharmaceutique. Sans parler du syndicalisme médical. Même équipé d'une loupe, il est difficile d'y trouver des femmes dans les fonctions dirigeantes.Du côté flamand, la coupole hospitalière Zorgnet-Icuro et l'administration flamande sont des exceptions à cette règle. L'Aviq est aussi dirigé par une femme.Dans un secteur à prédominance féminine - toujours plus féminin - le " sexe faible " est donc encore peu présent au sommet des organisations. Voilà pour le diagnostic. L'introduction de quotas obligatoires permettant de catapulter les femmes aux postes de direction peut être une solution. Certains estiment que cette mesure est totalement nécessaire. Lorsque la parité sera plus ou moins atteinte, ces quotas pourraient être supprimés.D'autres ne sont pas favorables aux quotas. Ils craignent que ceux-ci poussent moins de femmes qualifiées aux fonctions importantes. Faire la différence entre les femmes et les hommes n'est donc pas souhaité. Les femmes talentueuses, motivées, travailleuses réussiraient de toute façon à grimper les échelons.Pas encore. De nombreuses études montrent que les hôpitaux où les médecins ont des fonctions dirigeantes présentent des meilleurs résultats que celles où le CEO a une formation non-médicale. Un hôpital qui compte des femmes dans son comité de direction fonctionne mieux qu'un hôpital qui n'en a pas. Que faut-il en conclure ? Que les hôpitaux dans lesquels les femmes médecins co-décident peuvent mettre le turbo...