"L'Absym trouve intéressantes bon nombre de suggestions qui transparaissent dans la nouvelle "loi sur les soins de qualité " que le Conseil des ministres a approuvée la semaine dernière ", a répondu le premier syndicat de médecins de Belgique. Mais il est dommage que "la possibilité d'un examen de la langue et des connaissances du système de santé belge pour les médecins étrangers ait été supprimée dans la version actuelle de la loi".

Le syndicat trouve injuste que les jeunes belges doivent passer un examen d'entrée pour commencer leurs études de médecine, mais que des médecins venus d'ailleurs dans l'Union européenne puissent simplement s'installer en Belgique. Cela "sans aucune garantie qu'ils seront capables de parler ne serait-ce qu'une seule des trois langues nationales", regrette l'Absym

Connaissance du système de soins de santé

Par ailleurs, le syndicat considère qu'un examen pour ces médecins étrangers est souhaitable au regard de leur connaissance des soins de santé belges : organisation des première et deuxième lignes, assurabilité, remboursement, etc.

Le fait que la loi impose encore plus d'obligations et de charges administratives aux médecins est également un inconvénient important pour les Chambres syndicales. A titre d'exemple, elles mentionnent l'obligation de maintenir un " portfolio " dynamique dans l'accréditation. L'accréditation, qui était jusqu'à présent volontaire, sera donc également obligatoire.

Le syndicat considère qu'il est normal que la participation à une garde devienne une obligation légale en plus d'une obligation déontologique - tant que l'équilibre travail-vie privée est respecté.

Le registre central des prestataires de soins de santé que chacun peut consulter est une bonne chose pour le syndicat de Jacques de Toeuf, du moins si ce registre ne mentionne que les titres professionnels légalement reconnus.

"L'Absym trouve intéressantes bon nombre de suggestions qui transparaissent dans la nouvelle "loi sur les soins de qualité " que le Conseil des ministres a approuvée la semaine dernière ", a répondu le premier syndicat de médecins de Belgique. Mais il est dommage que "la possibilité d'un examen de la langue et des connaissances du système de santé belge pour les médecins étrangers ait été supprimée dans la version actuelle de la loi".Le syndicat trouve injuste que les jeunes belges doivent passer un examen d'entrée pour commencer leurs études de médecine, mais que des médecins venus d'ailleurs dans l'Union européenne puissent simplement s'installer en Belgique. Cela "sans aucune garantie qu'ils seront capables de parler ne serait-ce qu'une seule des trois langues nationales", regrette l'AbsymPar ailleurs, le syndicat considère qu'un examen pour ces médecins étrangers est souhaitable au regard de leur connaissance des soins de santé belges : organisation des première et deuxième lignes, assurabilité, remboursement, etc.Le fait que la loi impose encore plus d'obligations et de charges administratives aux médecins est également un inconvénient important pour les Chambres syndicales. A titre d'exemple, elles mentionnent l'obligation de maintenir un " portfolio " dynamique dans l'accréditation. L'accréditation, qui était jusqu'à présent volontaire, sera donc également obligatoire.Le syndicat considère qu'il est normal que la participation à une garde devienne une obligation légale en plus d'une obligation déontologique - tant que l'équilibre travail-vie privée est respecté.Le registre central des prestataires de soins de santé que chacun peut consulter est une bonne chose pour le syndicat de Jacques de Toeuf, du moins si ce registre ne mentionne que les titres professionnels légalement reconnus.