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"Les médecins sont souvent les premiers à entrer en contact avec des victimes de violence conjugale ou de mutilation génitale, mais ce n'est pas toujours évident pour eux d'évaluer correctement une situation et d'entreprendre des démarches", a expliqué la secrétaire d'Etat à l'Egalité des chances; Zuhal Demir (N-VA). Mme Demir et l'Ordre des médecins ont donc élaboré des "codes de signalement", des plans pratiques qui peuvent aider le personnel médical à agir. Il s'agit concrètement de reconnaître les signaux et les risques, de se concerter avec les collègues, de chercher un avis auprès de spécialistes et d'aller jusqu'à - en dernier recours, en cas de danger imminent pour le patient - signaler le cas à la justice. A travers toutes ces étapes, la relation de confiance avec le patient est considérée comme très importante. Les ordres national et provinciaux reçoivent de nombreuses questions sur ces problématiques. "Pour les médecins, il y a en effet souvent une ligne très fine entre le secret professionnel et leur obligation d'aide à tout citoyen", a expliqué le vice-président de l'Ordre des médecins, Michel Deneyern. Le code sera repris dans les formations médicales.