Quelque 176 millions de dossiers de santé ont été violés au total de 2010 à 2017, selon les déclarations auprès du gouvernement américain des divers acteurs du système de santé, analysées dans un article paru dans la revue médicale JAMA.

Le nombre de dossiers piratés a fait un bond en 2015, passant en cumulé de 3,3 millions en 2014 à 115 millions l'année suivante, pour atteindre un pic à 132 millions l'an dernier, en cumulé depuis 2010.

Les autres catégories de violations sont la perte ou le vol de fichiers en papier, sur film ou un ordinateur portable par exemple.

Les serveurs informatiques et les systèmes de messagerie sont les maillons faibles principaux.

Si, en nombre d'incidents, les médecins, cabinets et professionnels de santé sont en tête, la grande majorité des violations de confidentialité, en nombre de dossiers, viennent des assureurs, car c'est là que sont concentrées le plus de données.

Plus de la moitié des Américains sont assurés pour leur santé dans le secteur privé, l'Etat fédéral n'offrant une couverture que pour certaines catégories de la population, notamment les plus de 65 ans.

L'électronisation des dossiers de santé, priorité du secteur aux Etats-Unis, a le "potentiel d'améliorer les soins cliniques", écrivent les auteurs de l'étude, mais elle "peut aussi potentiellement nuire d'un coup à un grand nombre de patients si la sécurité informatique n'est pas améliorée".

Quelque 176 millions de dossiers de santé ont été violés au total de 2010 à 2017, selon les déclarations auprès du gouvernement américain des divers acteurs du système de santé, analysées dans un article paru dans la revue médicale JAMA. Le nombre de dossiers piratés a fait un bond en 2015, passant en cumulé de 3,3 millions en 2014 à 115 millions l'année suivante, pour atteindre un pic à 132 millions l'an dernier, en cumulé depuis 2010. Les autres catégories de violations sont la perte ou le vol de fichiers en papier, sur film ou un ordinateur portable par exemple. Les serveurs informatiques et les systèmes de messagerie sont les maillons faibles principaux. Si, en nombre d'incidents, les médecins, cabinets et professionnels de santé sont en tête, la grande majorité des violations de confidentialité, en nombre de dossiers, viennent des assureurs, car c'est là que sont concentrées le plus de données. Plus de la moitié des Américains sont assurés pour leur santé dans le secteur privé, l'Etat fédéral n'offrant une couverture que pour certaines catégories de la population, notamment les plus de 65 ans. L'électronisation des dossiers de santé, priorité du secteur aux Etats-Unis, a le "potentiel d'améliorer les soins cliniques", écrivent les auteurs de l'étude, mais elle "peut aussi potentiellement nuire d'un coup à un grand nombre de patients si la sécurité informatique n'est pas améliorée".