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Maggie De Block veut donner une place aux applications mobiles, tels que les apps et les dispositifs médicaux, dans les soins de santé réguliers. Afin de garantir la qualité et la sécurité du patient, elle propose de procéder à l'aide d'un système de validation en forme de pyramide. " 24 projets pilotes sont en cours depuis 2017. L'évaluation suivra bientôt, mais entre-temps, nous ne sommes pas restés les bras croisés. C'est ainsi qu'est née cette proposition. "Pour rappel, dans l'attente de cette évaluation, il n'existe pas encore de réglementation pour les applications mobiles dans le secteur des soins, ni aucun cadre juridique ou encore un modèle permanent pour la rémunération des prestataires de soins. La ministre fédéral de la Santé propose un système de validation pyramidal qui permettra d'évaluer si une place et, le cas échéant, laquelle peut être attribuée aux applications dans le cadre des soins de santé réguliers. Cette pyramide est composée de trois niveaux :- Le niveau inférieur impose les critères de base pour chacune des applications qui souhaitent avoir accès à nos soins de santé. Les appareils et applications doivent fonctionner comme promis, par exemple, surveiller le pouls d'un patient tout en respectant la réglementation en matière de vie privée et de la sécurité des données.- Pour pouvoir être acceptées au deuxième niveau, les applications doivent, entre autres, être en mesure de communiquer avec d'autres applications de santé mobile officielles dans notre pays (interopérabilité). - Le troisième et plus haut niveau est réservé aux applications dont l'utilisation a bien démontré une plus-value sur le plan économique de la santé. De plus, ces applications devront répondre à tous les critères des deux autres niveaux susmentionnés. Un modèle de financement sur mesure sera développé pour ce troisième niveau. L'élaboration exacte du système de validation en forme de pyramide se déroulera dans les semaines qui suivent, en collaboration avec différentes administrations (l'AFMPS, le SPF Santé publique, l'INAMI, la plate-forme e-Santé) et les fédérations sectorielles Agoria et beMedTech.Les médecins sont nombreux à se plaindre de la marche forcée de l'informatisation de leur profession. La résultante, elle est là: Digital Belgium. C'est le souhait de voir poindre la Belgique sur le podium européen des pays numériquement développés. En Santé, cela se traduit par la volonté de créer une Digital Health Valley, comprennez un écosystème qui convaincra les entreprises d'investir dans le développement des soins de santé numériques. C'est d'ailleurs dans cette optique que Healthtech.Belgium, conglomérat d'Agoria, beMedTech et l'Association belge des directeurs d'hôpitaux (ABDH), a été lancé début de ce mois.