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Vendredi 22h, 8 équipes se sont donc formées autour de 8 défis proposés par divers acteurs de la santé. Dimanche 17h, après plus de 40 heures de travail, de barres énergétiques et de cafés, trois équipes ont émergé pour remporter un prix lié à l'innovation, au meilleur business plan et à l'orientation patient.Si l'une de ces trois équipes constitue une start-up dans les 12 mois, elle recevra la somme de 10.000 euros de la Fondation Roi Baudouin. Un bon incitant, mais il n'est pas certain qu'une start-up émergera de l'aventure, qui servait avant tout à connecter les professionnels du milieu de la santé avec celui de l'industrie Healthtech. Comment améliorer le traitement des cicatrices de brûlures? C'est le défi auquel devait répondre l'équipe, et c'est un développant une application autour de la Patient and Observer Scar Assessment Scale (Posas) qu'elle y est arrivée. L'idée, soutenue par Adaman 7 et Awell, deux start-up bien connues de la sphère eSanté, est de digitaliser cette échelle de mesure des cicatrices pour tout simplement pouvoir l'utiliser. " Nous n'avons pas le temps d'utiliser les échelles papiers actuellement. Donc ces mesures ne se font tout simplement pas ", regrette Ulrike Van Daele, physiothérapiste lors de son pitch. La solution développée permet au patient de répondre au questionnaire chez lui, et de prendre en photo sa cicatrice. " Cela permet au praticien de suivre l'évolution de la cicatrice, les mesures menant à un meilleur traitement. Et cela permet également une meilleure communication entre le patient et l'équipe médicale. "50% des victimes d'un arrêt cardiaque devront retourner à l'hôpital. Pour éviter cela, un monitoring à domicile peut s'avérer utile. Mais tout le monde n'a pas un téléphone portable ou des objets connectés. Pour eux, HiClaude est tout indiqué. Ce robot, présenté lors du pitch, combiné avec une montre permettra de faire le bilan au rythme souhaité par le patient. " C'est lui qui choisit par exemple à quel rythme il veut recevoir l'information ", explique l'équipe lors de son pitch. " La plupart veut d'ailleurs recevoir cette information en format papier pour le montrer à leur médecin. Donc nous pensons à envoyer les données monitorée par courrier. "Il s'agit un somme d'une solution qui s'approche de Google Home, feedback en plus. La prétention n'est d'ailleurs pas de réinventer la roue. " Il s'agit d'un hub qui connecte le patient à ce qui existe déjà, sans le téléphone qui complexifie la manoeuvre ", réagit l'équipe. " L'idée est de remplacer l'outil technologique par un outil que le patient pourra adopter plus facilement. "Que se passe-t-il lorsqu'un hôpital admet un patient sur lequel il ne sait rien, et qui ne dispose d'aucun document d'identité ? C'est à partir de ce questionnement que e-finger a imaginé sa solution. L'idée est simple : créer une base de données d'empreintes digitales pour reconnaître les patients que l'on ne saurait identifier autrement. L'idée est soutenue par le Pr Praet, gériatre au CHU St-Pierre et il n'est donc pas étonnant que la solution s'adresse aux patients gériatriques et aux déments.Une quatrième équipe a remporté le prix du public : Myflow. Leur solution: un robot qui trace les facteurs favorisant la migraine. Il s'agit un fait d'un healthbot, une intelligence artificielle qui, grâce au machine learning, constitue une base de données pour prévenir la migraine.Il s'agit d'un procédé à la mode, et donc, rien de très original ici. Certaines intelligences artificielles arrivent déjà à pré-diagnostiquer certaines pathologies, tel Mediktor.