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L'étude EUROASPIRE et d'autres grandes études internationales mettent en évidence des différences entre les hommes et les femmes, au détriment de ces dernières, dans la prévention secondaire de la MCAS. Il s'agit principalement d'un manque d'exercice et d'un moins bon contrôle des troubles lipidiques, de l'obésité et du diabète. La question qui se pose est la suivante: peut-on expliquer ces différences liées au sexe et, le cas échéant, tirer des enseignements des explications trouvées?

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L'insuffisance cardiaque est un syndrome répandu et sa prévalence va augmenter à l'avenir, essentiellement suite à l'amélioration des traitements et au vieillissement de la population. Après tout, en raison d'une plus longue durée de vie, les personnes âgées ont accumulé différents facteurs de risque d'insuffisance cardiaque et c'est le groupe qui augmente le plus rapidement: d'ici 2060, le nombre d'octogénaires aura doublé en Belgique.

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L'article précédent s'est achevé sur le diagnostic d'un patient qui consulte parce qu'il a ressenti une douleur thoracique au cours des dernières heures, mais devenu asymptomatique depuis lors. Dans ce deuxième article, le Pr Steven Haine, chef de clinique de cardiologie interventionnelle à l'UZA, aborde la prise en charge d'un patient qui souffre encore de douleurs au moment de la consultation. Il met également l'accent sur un certain nombre d'affections cardiaques non coronariennes qui peuvent provoquer des douleurs thoraciques.

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Quelqu'un fait une syncope. Quelle en est la cause? Y a-t-il raison de s'inquiéter? Le Pr Koen Monsieurs, chef du service des urgences à l'UZA, passe en revue les différents tableaux cliniques et leur pertinence.

Le diabète de type 2 entraîne un risque plus élevé de problèmes pulmonaires, selon une nouvelle étude publiée jeudi par l'Institut flamand de biotechnologie (VIB) et l'Université de Surrey en Angleterre. Les chercheurs ont découvert pour la première fois un lien de causalité direct.

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La prévalence des maladies valvulaires augmente avec l'âge, avec une augmentation plus importante après 65 ans. La maladie valvulaire la plus fréquente est la régurgitation mitrale, suivie par la sténose de la valve aortique. Dans la tranche d'âge des plus de 75 ans, quelque 10% des personnes souffrent de régurgitation mitrale. Avec le vieillissement de la population, les anomalies valvulaires deviendront de plus en plus fréquentes.

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La régurgitation aortique est beaucoup moins fréquente que la sténose aortique. La fuite peut être due à une anomalie primaire. Il s'agit alors d'une anomalie des feuillets de la valve eux-mêmes, due à un rhumatisme articulaire aigu (voir plus loin dans le dossier, article 'Sténose mitrale') ou à une endocardite (voir plus loin dans le dossier, article 'Endocardite'). Dans d'autres cas, il s'agit d'un dysfonctionnement secondaire, dû à une dilatation de la racine de l'aorte, qui fait diverger les feuillets de la valve.

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La sténose de la valve mitrale est moins fréquente aujourd'hui qu'autrefois. Cette anomalie survient principalement chez les patients ayant été victimes d'un rhumatisme articulaire aigu, généralement au cours de leur jeunesse.

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"La valve tricuspide est souvent appelée la valve oubliée", relève le Pr Claeys. "La régurgitation au niveau de cette valve est fréquente. Souvent, cette pathologie n'est pas grave, mais dans certains cas, elle l'est."

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La prévalence de l'embolie pulmonaire (EP), lorsqu'elle est suspectée au départ d'un nouveau cas potentiel, semble avoir baissé depuis une vingtaine d'années en Europe et aux États-Unis notamment. Pourtant, elle y reste la troisième cause de mortalité cardiovasculaire. Mais derrière cette apparente bonne nouvelle se cache un défi diagnostique, comme l'expliquait la Pre Andrea Penaloza (Cliniques Saint-Luc, UCLouvain) dans un exposé tenu dans le cadre du congrès 2022 Back to Med School [1].

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Même en 2023, la difficulté principale, pour le syndrome coronarien aigu (SCA), reste le diagnostic. Les deux types décrits classiquement sont le STEMI et le non STEMI. Ce dernier n'implique pas nécessairement l'existence d'un infarctus, car il peut refléter " seulement " un angor instable. Le terme de SCA non STEMI (NSTE-ACS en anglais) serait donc préférable.

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Les pertes de connaissance transitoires prises au sens large ne sont pas nécessairement des syncopes. Et parmi ces dernières, celles qui ont une cause cardiaque méritent évidemment une attention particulière. Le Pr Dominique Vanpee (UCLouvain) nous en dresse le tableau général, le diagnostic différentiel et la conduite à tenir lors de l'évaluation initiale.