...

Pour mémoire, l'étude randomisée contrôlée versus placebo EMPA-REG OUTCOME a concerné plus de 7.000 diabétiques de type 2 en prévention secondaire traités selon les standards habituels et recevant en plus selon la randomisation empagliflozine ou placebo. Cette étude a montré avec l'empagliflozine une réduction précoce et significative du risque de décès cardiovasculaire (- 38%), de décès toutes causes (- 32 %), des hospitalisations pour insuffisance cardiaque (- 35 %) et de dégradation de la fonction rénale (-39 %).Dans EMPAREG-PAD, nom donné à ce travail, les investigateurs ont comparé la survenue des décès cardiovasculaires, des hospitalisations pour insuffisance cardiaque, du cumul décès cardiovasculaire et insuffisance cardiaque, des dégradations de la fonction rénale et des effets indésirables chez les patients avec ou sans AOMI dans les deux groupes de randomisation. Etaient considérés comme porteurs d'une AOMI les sujets avec antécédents d'angioplastie ou de pontage au niveau des MI, d'ischémie aiguë des MI ou d'amputation, les sujets avec sténose artérielle > 50 % ou avec un index de pression systolique (IPS) < 0,9. Il a été rapporté un bénéfice systématique en faveur de l'empagliflozine versus placebo sur tous les critères cardiovasculaires et ce bénéfice est retrouvé à la fois chez les sujets sans AOMI et chez les sujets avec AOMI. Chez les sujets avec AOMI, en dépit de taux d'événements plus élevés (risque absolu plus élevé) l'empagliflozine engendre un bénéfice d'amplitude au moins similaire et même souvent légèrement plus marquée.Dans cette évaluation, il n'y a pas de différence de taux d'amputations, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que les patients AOMI les plus sévères avaient déjà été amputés.Concernant les effets indésirables, en particulier sévères, les taux de survenue sont identiques dans les deux groupes de randomisation et que les patients aient ou non une AOMI.D'après la communication de S Verma, AHA 2017