...

En se basant sur des données récoltées auprès de 6661 femmes nées entre 1946 et 1951, les chercheurs de l'Université de Californie San Francisco et du Trinity College de Dublin ont examiné comment l'indice de masse corporelle (IMC), la ménopause et l'hormonothérapie modifient le lien entre d'une part l'activité sportive et d'autre part l'incidence et la prévalence des symptômes articulaires.Les données sur la douleur et la raideur articulaires, l'activité physique, la taille et le poids, les symptômes de la ménopause et l'utilisation d'un traitement hormonal substitutif (THS) ont été relevées tous les trois ans, de 1998 à 2010.L'analyse révèle que le risque de symptômes articulaires plus tard dans la vie est plus élevé chez les femmes ayant pratiqué l'exercice physique de manière irrégulière, voire peu ou pas du tout, que chez celles qui ont adhéré aux recommandations et qui ont donc été assidues à pratiquer une discipline sportive. Ce lien est particulièrement significatif chez les femmes atteintes d'obésité, et vaut quel que soit le statut ménopausique et la prise ou non d'un THS."La régularité de la pratique sportive, même à des niveaux modérés, de l'exercice physique, dès l'âge adulte jeune, permet de réduire à la fois l'incidence et la prévalence des symptômes articulaires plus tard dans la vie", conclut le Dr Geeske Peeters, premier auteur de l'étude.(référence : Arthritis Care & Research, 6 décembre 2017, DOI : 10.1002/acr.23430)