Pour mener à bien leur essai, des investigateurs de l'Université de Stanford se sont basés sur les données fournies par The National Emergency Departement Sample, la plus importante banque de données américaines concernant la fréquentation des services d'urgence. Elle regroupe en effet les données relatives à 31 millions de visites annuelles aux urgences dans 945 hôpitaux de 34 états soit approximativement 20% du total des données nationales.

Entre 2006 et 2014, soit sur les 9 ans d'observation de cette étude, un total de 1,7 millions de personnes se sont rendues aux urgences pour un problème de crise aiguë de goutte. Si, en 2006, on recensait 168.580 visites, ce chiffre passe à 213.780 en 2014 soit une augmentation de 27%.

En terme de prévalence des visites en salle d'urgence pour crise de goutte, on passe de 56,5/100.000 en 2006 à 67/100.000 en 2014 soit près de 20% d'augmentation en moins de 10 ans. Si on analyse les prévalence en fonction de l'âge des patients, on constate que l'augmentation la plus forte de la prévalence des crises de goutte est le fait de la tranche d'âge comprise entre 45 et 64 ans avec une augmentation significative, en 9 ans, de l'ordre de 27%. Comme on pouvait aisément s'y attendre, ce sont les hommes, avec 78%, qui fréquentent le plus les urgences pour crise de goutte. Ces quelques chiffres mènent les investigateurs à la conclusion que la goutte, donc l'augmentation de l'uricémie, est insuffisamment contrôlée et prise en charge.

Information, éducation, mesures préventives surtout en terme d'hygiène de vie et alimentaire et bien certainement la mise en place de traitement de fond pour stabiliser l'uricémie sont les solutions pour enrayer cet envol de la goutte dans nos sociétés développées.

Réf: Mithal A. et al. OP0185, EULAR 2018.

Pour mener à bien leur essai, des investigateurs de l'Université de Stanford se sont basés sur les données fournies par The National Emergency Departement Sample, la plus importante banque de données américaines concernant la fréquentation des services d'urgence. Elle regroupe en effet les données relatives à 31 millions de visites annuelles aux urgences dans 945 hôpitaux de 34 états soit approximativement 20% du total des données nationales. Entre 2006 et 2014, soit sur les 9 ans d'observation de cette étude, un total de 1,7 millions de personnes se sont rendues aux urgences pour un problème de crise aiguë de goutte. Si, en 2006, on recensait 168.580 visites, ce chiffre passe à 213.780 en 2014 soit une augmentation de 27%. En terme de prévalence des visites en salle d'urgence pour crise de goutte, on passe de 56,5/100.000 en 2006 à 67/100.000 en 2014 soit près de 20% d'augmentation en moins de 10 ans. Si on analyse les prévalence en fonction de l'âge des patients, on constate que l'augmentation la plus forte de la prévalence des crises de goutte est le fait de la tranche d'âge comprise entre 45 et 64 ans avec une augmentation significative, en 9 ans, de l'ordre de 27%. Comme on pouvait aisément s'y attendre, ce sont les hommes, avec 78%, qui fréquentent le plus les urgences pour crise de goutte. Ces quelques chiffres mènent les investigateurs à la conclusion que la goutte, donc l'augmentation de l'uricémie, est insuffisamment contrôlée et prise en charge. Information, éducation, mesures préventives surtout en terme d'hygiène de vie et alimentaire et bien certainement la mise en place de traitement de fond pour stabiliser l'uricémie sont les solutions pour enrayer cet envol de la goutte dans nos sociétés développées.Réf: Mithal A. et al. OP0185, EULAR 2018.