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Réalisée avec une cohorte 185 855 adultes de toutes origines, âgés de 45 à 75 ans lors de l'enrôlement, sur une période moyenne de 16 ans, l'étude américaine établit que la mortalité anticipée des personnes buvant au moins une tasse de café par jour est inférieure de 12% par rapport aux individus qui n'en consomment pas, et même de 18% à partir de deux tasses. Maladies cardiovasculaires, respiratoires, rénales, cancers et diabète font partie des pathologies qui perdent du terrain chez les buveurs de café.L'autre étude, l'européenne, aboutit à des résultats relativement similaires. Les chercheurs ont d'abord compilé les données de 521 330 hommes et femmes de plus de 35 ans enrôlés dans la base de données EPIC (Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) et provenant de 10 pays européens. Le suivi médian a été de 16,4 ans durant lesquels 41 693 décès sont survenus.Conclusion : par rapport aux abstinents, le quartile le plus élevé des buveurs de café présente un risque général de décès (toutes causes confondues) 12% moins élevé chez les hommes et 7% inférieur chez les femmes. En outre, une analyse de biomarqueurs métaboliques d'un sous-groupe de 14 800 participants indique que les buveurs de café ont un foie plus sain.Les scientifiques expliquent les effets bénéfiques du café par le fait que ce breuvage est notamment riche en antioxydants qui jouent en effet un rôle important dans la prévention des cancers.(références : Annals of Internal Medicine, 11 juillet 2017, DOI: 10.7326/M16-2472 et 10.7326/M16-2945)