Tout sur Venezuela

"Mon sixième congrès pendant cette pandémie s'est également déroulé en ligne, comme il aurait dû le faire, mais cette fois-ci en mode virtuel. Avec des avatars ressemblant à des Sims, nous nous sommes promenés dans un monde virtuel comme s'il s'agissait d'un vrai congrès, chaque avatar étant contrôlé par des chirurgiens et des assistants du monde entier. Il faut un peu de temps pour s'y habituer".

Pénurie de médicaments, manque d'eau, de nourriture, pannes du matériel : rien ne va plus dans les hôpitaux, qui peinent à faire fonctionner leurs services. À cela s'ajoute la vie en dehors de l'hôpital rythmée par la crise sanitaire, alimentaire, migratoire. Une situation chaotique à mille lieux des promesses de l'État depuis Chávez : offrir des soins gratuits à tous, selon le modèle cubain. Chronique d'une faillite annoncée.

Au nom d'une idéologie, d'un système politique voué à sa fin, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, refuse toute aide humanitaire. Avouer l'échec et avoir recours à l'aide internationale pour sauver son peuple n'est pas une solution acceptable pour le gouvernement. Alors que la pénurie alimentaire et pharmaceutique a atteint les 90 % et que les conditions de santé et d'hygiène empirent, le gouvernement nie la crise humanitaire. Une coalition d'ONG vénézuélienne, Codevida s'organise depuis plusieurs années afin de lutter pour le droit à la santé et l'accès aux médicaments.

C'est le titre du livre écrit par Marie-Hélène Lahaye. Juriste militante pour un accouchement respectueux des femmes, elle n'est pas une inconnue des gynécologues et obstétriciens francophones. D'abord parce qu'elle est auteure du blog " Marie accouche là ". Deuxièmement parce que c'est une lanceuse d'alerte connue. Avec ce premier ouvrage, Marie-Hélène Lahaye souhaite justement " dépasser le milieu des blogs et des réseaux sociaux, afin de porter la question du respect des femmes pendant l'accouchement auprès du grand public et des médias classiques. "

Moins de 5% des pays atteindraient en 2030 les objectifs de réduction des suicides, des morts sur la route et d'obésité des enfants et seulement 7% pourraient éliminer les nouvelles infections par le VIH, et pour la tuberculose, aucun pays n'est en bonne voie d'une éradication des nouvelles infections, d'après cette analyse parue dans la revue The Lancet. En revanche, plus de 60% des pays évalués pourraient atteindre les objectifs de réduction de la mortalité infantile, néonatale et maternelle et d'élimination du paludisme.

Le paludisme reste la maladie tropicale la plus meurtrière en Belgique. Ces décès sont dus d'une part au fait que le patient lui-même confond ses symptômes avec ceux de la grippe, et ne voit donc pas la gravité de son état, et d'autre part au fait que le médecin ne pense pas à la possibilité du paludisme.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).