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Au moment de boucler cette édition, il n'était pas encore possible de dire si la coalition au pouvoir allait être capable de surmonter la crise liée au veto de la N-VA sur le pacte migratoire de l'ONU. Avant le vote décisif du parlement, à qui le premier ministre a finalement donné le dernier mot, de nombreux observateurs annonçaient déjà mercredi matin la chute du gouvernement Michel 1er. Et de prédire des négociations difficiles pour reformer un nouveau gouvernement avec ou, plus probablement, sans la N-VA. Le gouvernement actuel pourrait se retrouver en affaires courantes jusqu'aux élections fédérales programmées fin mai 2019.Quid dès lors, pour le secteur de la santé, des grands chantiers lancés par Maggie De Block : la réforme du financement hospitalier, la création des réseaux loco-régionaux, la redéfinition via l'AR 78 des professions de santé... ? Ces dossiers vont-ils passer définitivement à la trappe ou recevoir enfin un coup d'accélérateur ? On ne se souvient pas que Laurette Onkelinx ait réalisé de grandes réformes lorsqu'elle a dû assurer les Affaires sociales et la Santé publique durant la longue période des affaires courantes, entre Leterme II et Di Rupo 1er.Heureusement, grâce au transfert des compétences, réalisé dans le cadre de la 6e réforme de l'État, les entités fédérées vont pouvoir continuer à faire avancer certains dossiers importants pour le secteur de la santé. Du moins, jusqu'aux élections régionales qui seront également organisées le 26 mai. Vincent Claes, rédacteur en chef