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Ces machines dites également "grises" ont été utilisées sans autorisation pendant une décennie dans les hôpitaux universitaires puis dans les gros hôpitaux pour pallier une programmation ministérielle insuffisante par rapport à la demande. Il s'agit de cinq hôpitaux flamands, cinq hôpitaux wallons et quatre hôpitaux bruxellois. Ceux-ci ont choisi d'installer les IRM avec leurs deniers et les prestations ont été remboursées aux patients par l'Inami et les mutuelles. Le monde médical était dès lors au courant de la pratique. Le 1er juillet 2016, l'Inami a fermé d'autorité 17 machines qu'elle a estimées illégales. Et réclame depuis un an et demi le montant des examens pratiqués entre le 1er janvier 2015 et cette fermeture. Mais les hôpitaux refusent de payer. Parallèlement, la ministre de la Santé publique, Maggie De Block, a annoncé la semaine dernière que 18 nouvelles IRM seraient bientôt autorisées d'ici trois ans.