"Ce n'est que depuis le début de ce millénaire que des solutions commerciales viables se sont réellement déployées dans des centres de traitement clinique. Par conséquent, il est illusoire d'espérer trouver de la littérature scientifique de qualité sur la protonthérapie puisque l'expérience est limitée. En l'occurrence, l'absence de preuve d'efficacité n'est pas synonyme de preuve d'inefficacité", avancent la BeSTRO et le Collège de médecins pour les centres de radiothérapie.

Deuxièmement, "la méthode de comparaison du KCE, à savoir la randomisation (ou tirage au sort) entre protonthérapie et photonthérapie (radiothérapie classique, NDLR) est inappropriée dans le cas présent car le bénéfice de ces deux techniques doit se mesurer en termes de toxicité tardive. Il faudra donc attendre bien plus tard que 2027 pour obtenir des conclusions irréfutables". Faut-il pour autant priver les patients des nouvelles technologies, s'interrogent les deux organismes? Pas sûr.

Il convient donc de mettre en place une alternative satisfaisante pour les malades, le corps médical et les autorités politiques, s'entendent la BeSTRO et le collège de médecins. "Nos collègues néerlandais ont développé une méthode spécifiquement adaptée à la radiothérapie, basée sur des décennies de collectes de données de sensibilité des organes normaux en fonction de la dose délivrée. La technologie actuelle permet, sur base d'un scanner du patient et d'une comparaison virtuelle de la dose administrée aux tissus sains à l'aide de protons ou de photons, de prédire pour chaque patient, si le bénéfice des protons sera significatif ou non", exposent les deux entités.

"À l'ère de la médecine personnalisée, cet outil est en phase avec son temps. Il importe également de suivre de près les patients irradiés avec cette technique pour en documenter les bénéfices et potentiels inconvénients dans un registre belge -voire européen- ou au travers d'études scientifiques rigoureuses", soulignent-elles.

Enfin, la BeSTRO et le Collège de médecins pour les centres de radiothérapie disent rejoindre totalement le KCE lorsqu'il recommande de continuer à soumettre chaque dossier au conseil d'accord de l'INAMI, car "il faut réguler l'accès à cette radiothérapie plus coûteuse qu'une radiothérapie par photons".

"Ce n'est que depuis le début de ce millénaire que des solutions commerciales viables se sont réellement déployées dans des centres de traitement clinique. Par conséquent, il est illusoire d'espérer trouver de la littérature scientifique de qualité sur la protonthérapie puisque l'expérience est limitée. En l'occurrence, l'absence de preuve d'efficacité n'est pas synonyme de preuve d'inefficacité", avancent la BeSTRO et le Collège de médecins pour les centres de radiothérapie. Deuxièmement, "la méthode de comparaison du KCE, à savoir la randomisation (ou tirage au sort) entre protonthérapie et photonthérapie (radiothérapie classique, NDLR) est inappropriée dans le cas présent car le bénéfice de ces deux techniques doit se mesurer en termes de toxicité tardive. Il faudra donc attendre bien plus tard que 2027 pour obtenir des conclusions irréfutables". Faut-il pour autant priver les patients des nouvelles technologies, s'interrogent les deux organismes? Pas sûr. Il convient donc de mettre en place une alternative satisfaisante pour les malades, le corps médical et les autorités politiques, s'entendent la BeSTRO et le collège de médecins. "Nos collègues néerlandais ont développé une méthode spécifiquement adaptée à la radiothérapie, basée sur des décennies de collectes de données de sensibilité des organes normaux en fonction de la dose délivrée. La technologie actuelle permet, sur base d'un scanner du patient et d'une comparaison virtuelle de la dose administrée aux tissus sains à l'aide de protons ou de photons, de prédire pour chaque patient, si le bénéfice des protons sera significatif ou non", exposent les deux entités. "À l'ère de la médecine personnalisée, cet outil est en phase avec son temps. Il importe également de suivre de près les patients irradiés avec cette technique pour en documenter les bénéfices et potentiels inconvénients dans un registre belge -voire européen- ou au travers d'études scientifiques rigoureuses", soulignent-elles. Enfin, la BeSTRO et le Collège de médecins pour les centres de radiothérapie disent rejoindre totalement le KCE lorsqu'il recommande de continuer à soumettre chaque dossier au conseil d'accord de l'INAMI, car "il faut réguler l'accès à cette radiothérapie plus coûteuse qu'une radiothérapie par photons".