Interrogé mercredi en séance plénière du Parlement par le député Benoît Drèze (cdH) sur cette volonté du fédéral, M. Marcourt a indiqué avoir écrit au Premier ministre pour dénoncer ce projet, qui sera porté devant le prochain Comité de concertation rassemblant entités fédérées et Etat fédéral, a-t-il précisé.

"J'ai rédigé une note au Comité de concertation pour indiquer que cette position (de Mme De Block) est inacceptable", a assuré le ministre socialiste.

La semaine dernière, la ministre fédérale de la Santé a annoncé sa volonté d'instaurer un système d'"attestations de contingentement" en fin de cursus afin que les quotas fédéraux décidés pour les nouveaux médecins pour 2025 et les années suivantes soient respectés.

Mme De Block y voit une solution à la différence apparue cette année entre le nombre de lauréats (plus de 1.100) ayant réussi l'examen d'entrée organisé en Fédération Wallonie-Bruxelles cet été alors qu'un peu moins de 600 numéros Inami seront disponibles pour eux à l'issue de leurs études, dans six ans.

Pour M. Marcourt, cette sortie de la ministre fédérale s'inscrit en réalité dans un "contexte politique intra-flamand à destination des Flamands où les francophones sont à nouveau pris en otage", a-t-il commenté avant de lancer une pierre dans le jardin des réformateurs, alliés à Maggie De Block au niveau fédéral.

"Il faudrait que tous les francophones soient solidaires sur ces questions de santé et que nous défendions notre population", a-t-il ainsi exhorté devant l'ensemble des députés.

"Il n'est pas acceptable d'empêcher nos jeunes de faire des études (de médecine) dont nous avons besoin (à la lumière de la pénurie médicale, ndlr), et d'en même temps aller piller des médecins formés dans des pays du sud pour combler des vides créés chez nous. Cette politique est scandaleuse", a conclu le ministre Marcourt sous les applaudissements d'une bonne partie de l'assemblée.

Interrogé mercredi en séance plénière du Parlement par le député Benoît Drèze (cdH) sur cette volonté du fédéral, M. Marcourt a indiqué avoir écrit au Premier ministre pour dénoncer ce projet, qui sera porté devant le prochain Comité de concertation rassemblant entités fédérées et Etat fédéral, a-t-il précisé. "J'ai rédigé une note au Comité de concertation pour indiquer que cette position (de Mme De Block) est inacceptable", a assuré le ministre socialiste. La semaine dernière, la ministre fédérale de la Santé a annoncé sa volonté d'instaurer un système d'"attestations de contingentement" en fin de cursus afin que les quotas fédéraux décidés pour les nouveaux médecins pour 2025 et les années suivantes soient respectés. Mme De Block y voit une solution à la différence apparue cette année entre le nombre de lauréats (plus de 1.100) ayant réussi l'examen d'entrée organisé en Fédération Wallonie-Bruxelles cet été alors qu'un peu moins de 600 numéros Inami seront disponibles pour eux à l'issue de leurs études, dans six ans. Pour M. Marcourt, cette sortie de la ministre fédérale s'inscrit en réalité dans un "contexte politique intra-flamand à destination des Flamands où les francophones sont à nouveau pris en otage", a-t-il commenté avant de lancer une pierre dans le jardin des réformateurs, alliés à Maggie De Block au niveau fédéral. "Il faudrait que tous les francophones soient solidaires sur ces questions de santé et que nous défendions notre population", a-t-il ainsi exhorté devant l'ensemble des députés. "Il n'est pas acceptable d'empêcher nos jeunes de faire des études (de médecine) dont nous avons besoin (à la lumière de la pénurie médicale, ndlr), et d'en même temps aller piller des médecins formés dans des pays du sud pour combler des vides créés chez nous. Cette politique est scandaleuse", a conclu le ministre Marcourt sous les applaudissements d'une bonne partie de l'assemblée.