"Après la crise des numéros INAMI de 2014, la ministre avait contraint la Communauté Française à mettre en place un filtre à l'entrée en échange de l'obtention de numéro INAMI surnuméraires et de garantir ainsi l'avenir des étudiants déjà dans le cursus. La Communauté a tenu cette promesse mais la ministre a aujourd'hui choisi de la trahir prenant ainsi en otage les étudiants de l'actuelle promotion en menaçant plusieurs centaines d'entre eux de ne pas obtenir le fameux sésame au terme de six années d'études", affirme la FEF.

Selon la Fédération, une telle position va à l'encontre de la réalité de terrain en Belgique francophone où la pénurie est établie "tant en Wallonie avec 144 communes déclarées en état de pénurie, qu'à Bruxelles qui connaît un besoin urgent de 500 nouveaux médecins". "Au total, ce sont plus de 6 communes sur 10 en Wallonie et à Bruxelles qui se trouvent dans une situation de pénurie de médecins généralistes tandis que les spécialisations d'urgentiste, de pédiatrie, gériatrie et psychiatrie ne sont pas en reste."

La FEF n'exclut pas de mener "des actions fortes" afin de protester contre cette position.

"Après la crise des numéros INAMI de 2014, la ministre avait contraint la Communauté Française à mettre en place un filtre à l'entrée en échange de l'obtention de numéro INAMI surnuméraires et de garantir ainsi l'avenir des étudiants déjà dans le cursus. La Communauté a tenu cette promesse mais la ministre a aujourd'hui choisi de la trahir prenant ainsi en otage les étudiants de l'actuelle promotion en menaçant plusieurs centaines d'entre eux de ne pas obtenir le fameux sésame au terme de six années d'études", affirme la FEF. Selon la Fédération, une telle position va à l'encontre de la réalité de terrain en Belgique francophone où la pénurie est établie "tant en Wallonie avec 144 communes déclarées en état de pénurie, qu'à Bruxelles qui connaît un besoin urgent de 500 nouveaux médecins". "Au total, ce sont plus de 6 communes sur 10 en Wallonie et à Bruxelles qui se trouvent dans une situation de pénurie de médecins généralistes tandis que les spécialisations d'urgentiste, de pédiatrie, gériatrie et psychiatrie ne sont pas en reste." La FEF n'exclut pas de mener "des actions fortes" afin de protester contre cette position.