On sait que la partie francophone du pays accuse toujours un retard en matière de DMG. Entre 2008 et 2014, sur le territoire belge, les dépenses pour le DMG ont néanmoins augmenté de 50%. En 2014, le SECM compte 5,77 millions de prestations 102771 pour 172 millions d'euros, 16.000 euros par MG.

Le SECM a voulu savoir principalement si les MG remplissent " bien " leur DMG à partir d'un échantillon représentatif d'environ 200 médecins et de 200 maisons médicales.

Globalement, seuls 6,5% (120 DMG) comportaient toutes les données légalement requises, un pourcentage descendant à 2% pour le " module de prévention " contenu dans les DMG. 43% des items obligatoires sont complétés convenablement et 21% des dossiers contiennent " un aperçu complet" réglementaire, pointent les inspecteurs.

Pauvres en Sumehrs

Principales autres conclusions : trops peu de DMG contiennent les informations nécessaires pour créer un Sumehr. Seuls 40% des items demandés dans les DMG sont convenablement remplis. 80% des DMG ne contiennent pas un aperçu complet des traitements chroniques. Concernant le cancer du col de l'utérus et du sein, aucune date d'examen préventif n'est indiquée dans 64 et 77% des cas respectivement. Seuls 13% des DMG contiennent une information sur la promotion des activités physiques. En matière d'examens et d'hospitalisation, la présence de ces données est très variable, de 17% pour les hospitalisations à 83% en matière de biologie clinique par le MG lui-même mais seulement 29% si celle-ci a été prescrite par un autre médecin.

Les analyses de sang sont " généralement bien suivies ", note le SECM tandis que la communication du MG vis-à-vis du spécialiste est " limitée ".

"Les MG méritent mieux"

L'Absym s'insurge contre ces résultats : " Au moment de l'étude, le Sumehr était un outil informatique qui en était encore à ses balbutiements. Il en va de même pour la demande électronique de médicaments du chapitre IV, dont seulement 15% des médecins généralistes faisaient usage au moment où les inspecteurs de l'Inami ont procédé au contrôle. "

"La profession mérite mieux que de se faire taper sur les doigts par l'Inami, sur la base des résultats d'une étude totalement dépassée."

L'Absym estime que " la grande majorité des médecins généralistes s'efforce quotidiennement de fournir une qualité irréprochable ".

Marc Moens surenchérit : " La profession mérite mieux que de se faire taper sur les doigts par l'Inami, sur la base des résultats d'une étude totalement dépassée. L'initiative du SECM a franchement de quoi énerver et est tout à fait démotivante. Les médecins généralistes n'ont pas besoin d'informations générales relatives à toute la profession. Seul un feedback personnalisé sur mesure pour tout généraliste dans sa pratique individuelle et/ou pour leur GLEM est utile car, dans ce cas, les médecins généralistes peuvent se situer face à leurs pairs... "

On sait que la partie francophone du pays accuse toujours un retard en matière de DMG. Entre 2008 et 2014, sur le territoire belge, les dépenses pour le DMG ont néanmoins augmenté de 50%. En 2014, le SECM compte 5,77 millions de prestations 102771 pour 172 millions d'euros, 16.000 euros par MG.Le SECM a voulu savoir principalement si les MG remplissent " bien " leur DMG à partir d'un échantillon représentatif d'environ 200 médecins et de 200 maisons médicales.Globalement, seuls 6,5% (120 DMG) comportaient toutes les données légalement requises, un pourcentage descendant à 2% pour le " module de prévention " contenu dans les DMG. 43% des items obligatoires sont complétés convenablement et 21% des dossiers contiennent " un aperçu complet" réglementaire, pointent les inspecteurs.Principales autres conclusions : trops peu de DMG contiennent les informations nécessaires pour créer un Sumehr. Seuls 40% des items demandés dans les DMG sont convenablement remplis. 80% des DMG ne contiennent pas un aperçu complet des traitements chroniques. Concernant le cancer du col de l'utérus et du sein, aucune date d'examen préventif n'est indiquée dans 64 et 77% des cas respectivement. Seuls 13% des DMG contiennent une information sur la promotion des activités physiques. En matière d'examens et d'hospitalisation, la présence de ces données est très variable, de 17% pour les hospitalisations à 83% en matière de biologie clinique par le MG lui-même mais seulement 29% si celle-ci a été prescrite par un autre médecin.Les analyses de sang sont " généralement bien suivies ", note le SECM tandis que la communication du MG vis-à-vis du spécialiste est " limitée ".L'Absym s'insurge contre ces résultats : " Au moment de l'étude, le Sumehr était un outil informatique qui en était encore à ses balbutiements. Il en va de même pour la demande électronique de médicaments du chapitre IV, dont seulement 15% des médecins généralistes faisaient usage au moment où les inspecteurs de l'Inami ont procédé au contrôle. "L'Absym estime que " la grande majorité des médecins généralistes s'efforce quotidiennement de fournir une qualité irréprochable ".Marc Moens surenchérit : " La profession mérite mieux que de se faire taper sur les doigts par l'Inami, sur la base des résultats d'une étude totalement dépassée. L'initiative du SECM a franchement de quoi énerver et est tout à fait démotivante. Les médecins généralistes n'ont pas besoin d'informations générales relatives à toute la profession. Seul un feedback personnalisé sur mesure pour tout généraliste dans sa pratique individuelle et/ou pour leur GLEM est utile car, dans ce cas, les médecins généralistes peuvent se situer face à leurs pairs... "