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Pour leur revue systématique, les auteurs ont consulté neuf banques de données, couvrant une période allant jusqu'en juin 2017, à la recherche d'études expérimentales, qualitatives et observationnelles. Sur les 3239 rapports identifiés, 37 articles portant sur 18 approches différentes ont été inclus dans la revue. L'approche concernait le plus souvent des patients atteints d'un cancer du thorax, impliquait les membres de l'équipe de soins palliatifs et prévoyait 4 à 6 contacts avec le patient sur une période de 4 à 6 semaines. Les interventions les plus courantes étaient les techniques de respiration, le soutien psychologique et les techniques de relaxation. Après l'intervention, la détresse respiratoire semblait générer moins d'anxiété : pour le sentiment de désarroi, ce résultat a été significatif sur l'échelle d'évaluation numérique, et pour la dépression, il l'a été sur les scores de dépression à l'échelle HADS [Hospital Anxiety and Depression Scale] ; en revanche, le résultat s'est révélé non significatif pour l'impact sur la qualité de vie mesuré au moyen du questionnaire sur les maladies respiratoires chroniques [Chronic Respiratory Questionnaire], ainsi que pour l'anxiété, mesurée au moyen des scores HADS pour l'anxiété. Tant les patients que les aidants ont particulièrement apprécié l'éducation ciblée, l'auto-gestion des interventions et l'expertise de l'équipe dans la mesure où celles-ci ont permis la mise en place des soins individualisés et dignes. Aucun effet n'a été constaté sur l'état de santé ou la qualité de vie, et un effet mitigé a été observé sur le fonctionnement physique. Brighton LJ et al. Holistic services for people with advanced disease and chronic breathlessness: a systematic review and meta-analysis. Thorax 2018; published Online 29 November. doi: 10.1136/thoraxjnl-2018-211589