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Les maladies respiratoires sont également en hausse. On peut lire ces informations dans le rapport de l'OCDE, Health at a Glance: European Union 2018. En 2015, 440.000 personnes sont mortes en Europe d'une maladie respiratoire, soit 15% de plus que l'année précédente.Plus de 90% des cas de mortalité se situent dans le groupe d'âge des plus de 65 ans. Les causes principales de la mortalité respiratoire sont les BPCO, la pneumonie, l'asthme et la grippe.Avec son taux de mortalité1 (09 cas pour 100.000 habitants), standardisé en fonction de l'âge, la Belgique se situe à la sixième place dans le club des 28 pays européens. En tête, on trouve le Royaume-Uni avec un taux de mortalité de 142 pour 100.000 habitants. La moyenne européenne se situe à 88.En UE, cette mortalité est plus élevée chez les hommes que chez les femmes. En Belgique, la mortalité est de 152 hommes pour 100.000 habitants et de 83 femmes pour 100.000 habitants. Les moyennes européennes sont respectivement de 124 et 67. Selon le rapport, la différence entre les hommes et les femmes tient surtout au tabagisme.Plus de 40% de la mortalité est due aux BPCO. En 2015, les BPCO auraient provoqué la mort de 180.000 personnes. Le rapport révèle de grandes différences entre les pays européens.L'apparition des BPCO est surtout liée au tabagisme actif et passif, mais l'exposition professionnelle à des matières chimiques est également un facteur de risque, ainsi que, plus globalement, la pollution de l'air. Le rapport souligne que poser tardivement le diagnostic de BPCO augmente le risque de mortalité. La pneumonie est responsable de 30% de la mortalité respiratoire. En 2015, l'OCDE a recensé 140.000 cas. On trouve ici également une grande différence au niveau du taux de mortalité entre les pays européens.De nombreuses maladies respiratoires pourraient être évitées par une bonne prévention, entre autres en réduisant les facteurs de risque induits par le tabagisme. La vaccination contre la grippe et la pneumonie, surtout chez les personnes âgées et les groupes à risque, reste un point d'attention important.Une bonne prise en charge des BPCO et de l'asthme en première ligne peut également aider à prévenir les complications ultérieures.