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En se basant sur les taux de prévalence de ces trois facteurs de risque en 2002 et en comptabilisant les cas de cancer enregistrés en 2012, ce travail révèle que globalement 5,6% de tous les cas de cancers (soit près de 800.000 cas) peuvent leur être attribué dont environ 300.000 cas enregistrés dans les pays de l'Ouest à haut revenu. Dans ces pays, ce sont les cancers du sein et de l'endomètre qui sont le plus concernés alors que dans les pays à haut revenu de la zone Asie Pacifique, ce sont les cancers du foie.Bien qu'il y ait de grandes variations entre les zones géographiques et les types de cancers les plus concernés, le message essentiel de ce travail est que toute augmentation de la prévalence du diabète et d'IMC anormaux va de pair avec une augmentation des cancers qui leur sont imputables et en se basant sur les projections de prévalences prévues pour 2015, les investigateurs estiment que la proportion de cancers attribuables augmentera de plus de 30% chez les femmes et d'environ 20% chez les hommes. Et de préciser que ces prévisions sont probablement une sous-estimation, tout d'abord parce que l'intervalle de 10 ans entre l'exposition et le développement d'un cancer ne couvre pas forcément la totalité de la période à risque et ensuite parce qu'il s'avère aujourd'hui que le diabète pourrait bien favoriser des cancers qui n'ont pas été pris en compte dans l'étude (myélome, cancer du rein, de la vessie et de l'oesophage).Moralité, mangeons sainement et raisonnablement de façon à garder un poids de forme tout au long de notre existence. J Pearson-Stuttard et al. Lancet Diabetes Endocrinol. 2017 Nov 28. [Epub ahead of print]